Le lendemain d'une fête

Invité

Vrrr Vrrr Vrrr. Des vagues de brouillard, du noir. Vrrr Vrrr Vrrr. Nathaniel sortait de son sommeil profond pour parvenir à un sommeil plus léger. Vrrr Vrrr Vrrr. Il se réveilla enfin, avec un mal de crâne pas possible et chercha d'où pouvait provenir ce bruit si agaçant. Vrrr Vrrr Vrrr. Ah oui, le portable... Il tâtonna son chevet pour trouver l'intrus qui l'empêchait de dormir. Attrapé, il ouvrit un œil pour voir qui osait l'appeler à une heure pareil... Ah non, il était dix heures du matin, et on était dimanche. Le jeune homme avait fait la fête toute la nuit avec son ami Chuck, et ils étaient rentré assez tard, ou du moins tôt le matin. Ils avaient bu, et surtout fumé jusqu'à ce qu'ils n'arrivaient plus à marcher. Une jeune fille assez charmante les avaient raccompagné dans la limousine de Chuck qui les attendaient. Puis le chauffeur avait déposé Nate devant son appartement. Ce dernier avait réussit à rentrer sans trop de dégâts et s'était directement étalé dans son lit. Enfin bref, revenons-en à l'appel qui venait de déranger Nate de son sommeil.
En ouvrant l'œil, il remarqua que ce n'était pas un inconnu qui l'appelait, mais son père. Il décrocha aussitôt et se releva, pour pas montrer à son père qu'il était encore endormi et qu'il revenait à nouveau d'une fête.

- Allo ?
- Fiston ? J'espère que tu es entrain de te préparé pour le jogging ! Je t'attends pour prendre ma revanche !
- Euh...

Quel baratin pourrait-il bien inventer pour pouvoir rester tranquillement chez lui? Et ce mal de crâne qui ne voulait pas partir l'aidait encore moins à réfléchir.

- Euh, enfaite papa, j'ai eu une crampe hier et donc j'ai encore mal à ma jambe.

Oh mais quel imbécile il était... Dire qu'il avait une crampe, quelle excuse bidon...

- Ah, c'est dommage, je suis pourtant bien en forme aujourd'hui ! Bon j'espère pour toi que ça va passer... Mais je te préviens que je te veux pour le prochain jogging, avec ou sans crampe !
- Pas de soucis papa...
- Au revoir fiston !

Nathaniel balança son portable sur son chevet et retomba sur son lit. Ah, il allait pouvoir continuer sa « grasse matinée » sereinement, à moins que, quelqu'un vienne le déranger...